Quand on planifie, on est trop gourmand.
Je veux :
- Trouver un nouveau job
- Retrouver mon corps de 20 ans
- Apprendre l’allemand, l’italien
- Développer mon business
- …
Et la liste ne s’arrête plus.
Que ce soit avec nos tâches de la journée, nos projets à l’année ou au trimestre, nous sommes trop gourmands au moment de la planification.
Et comme beaucoup se joue à ce stade, voici 5 principes clés pour la réussir et atteindre vos objectifs
1/Différencier la phase “progrès” et “ maintenance”
Vos projets se multiplient et s’accumulent.
Chaque trimestre (ma période préférée pour faire des sprints), vous devez faire des choix.
Et reconnaître que vous ne pouvez pas accélérer sur tous vos projets.
Rayer un projet important de sa liste est dur. Le garder et ne pas progresser est frustrant.
Pourquoi ne pas juste le nommer différemment.
“Progrès” ou “maintenance”.
Dans le premier cas, je priorise et mets le paquet.
Dans le second, je maintiens.
Je ne peux avoir que quelques projets “Progrès’ (moins c’est mieux) mais je peux les cumuler avec quelques tâches “maintenance.”
Cette distinction nous aide à mieux gérer nos attentes.
Un article pour aller plus loin sur ce point
2500 jours de Streak avec Duolingo et pourtant je ne progresse plus en allemand
Je flirte avec l’idée d’apprendre l’allemand sérieusement depuis des années.
Dimanche, j’ai atteint un streak de 2500 jours avec Duolingo.
Et pourtant, je suis loin de le parler couramment.
Pourquoi ?
Car souvent l’allemand est relégué à une place de maintenance dans mes projets.
Mais récemment, j’ai eu un “aha” moment. J’en parle dans le dernier point…
2/ Rester réaliste quand vous planifiez et optimiste quand vous réaliser
Tout projet initié :
- Prendra plus de temps que prévu
- Sera plus difficile que vous ne le pensiez
- Sera ponctué d’événements inattendus et de distractions
- Vous serez déçu lorsque vous réaliserez que ce n’était qu’une bonne journée, mais pas encore un résultat à long terme.
- Et ce n’est jamais une victoire (complète). Il y a toujours du travail à faire.
Maintenant que vous savez, restez optimiste quant à l’exécution.
- C’est difficile, mais j’y arriverai
- C’est long, mais ça en vaut la peine
- Je me suis laissé distraire, mais je me remettrai sur la bonne voie
- Cette bonne journée est le signe que je vais dans la bonne direction
- Cette nouvelle habitude m’apporte de la joie et du sens, alors pourquoi m’arrêterais-je ?
Être réaliste pendant la planification nous évite d’être frustrés.
Être optimiste pendant l’exécution nous incite à continuer.
3/Réussir votre planification : ne tombez pas dans le panneau de l’excitation du début
Je suis tout excité.
Pourquoi ?
Depuis un mois, j’ai passé mon objectif d’apprendre l’allemand d’un mode “maintenance” à un mode “progrès.”
N’avez-vous jamais ressenti cela ?
On a envie d’en parler à tout le monde.
Le matin, on est super motivés.
Mais voilà…
Après quelques jours, semaines, mois (pour les plus courageux). L’inspiration fane.
Et on passe à autre chose.
Mais on sait tous, que pour réussir, on doit persévérer.
4/Réussir votre planification : Les réels progrès viennent quand on persiste
Ça passe par :
- Identifier le projet sur lequel on veut réellement progresser
- En faire une priorité
- Ne pas s’entraîner sur ce qui est facile uniquement, s’entraîner ce qui est nécessaire. Souvent appelée “la pratique délibérative”. Un concept bien expliqué par K. Anders Ericsson dans son livre Peak: Secrets from the New Science of Expertise.
- Innover dans nos routines dès qu’on s’ennuie…Les routines m’aident beaucoup. Mais parfois, je ressens une forme d’ennui. C’est à ce moment, que j’ai appris à pivoter. Garder la grande image, mais faire différemment. Il y a mille manières d’apprendre une langue. Mieux vaut innover dans sa routine qu’abandonner son projet.
5/Réussir votre planification: ayez un bon pourquoi
Récemment, j’ai participé à quelques activités de Networking pour entrepreneurs autour de chez moi. Et j’ai vu à quel point mon allemand est limité.
Pour me réconforter, j’ai développé une façon de penser qui m’assure de stagner dans ma progression. 🙂
” C’est dur en Suisse d’apprendre l’allemand. Je n’en ai pas vraiment besoin. Les gens parlent Anglais ou Français. Et en plus, la langue locale n’est pas l’Allemand, mais le Suisse allemand.”
On comprend bien à quel point ce schéma de pensée ne m’aide pas à m’améliorer.
Mon “aha” moment…
Mais il y a un mois, j’ai eu un “aha” moment. Le même que certains de mes clients ont pendant une séance de coaching. Celui qui vous permet de voir et faire les choses différemment.
Lors d’un dîner, j’ai rencontré une personne pour la première fois.
Elle a 45 ans+ et vit en Suisse depuis 10 ans comme moi.
Elle parle plusieurs langues, comme moi…
Mais avec une grosse différence.
Elle maîtrise parfaitement l’allemand à l’oral et à l’écrit. Pas du tout comme moi 😒
Et comme pour le moment, où j’ai compris que je pouvais faire un Ironman tout en étant cadre exécutif dans l’entreprise (lire l’histoire ici)…
J’ai pris conscience que je peux aussi devenir bilingue allemand en Suisse.
Alors, j’ai commencé à renforcer mon pourquoi.
- Je vis en Suisse Alémanique
- Je voudrais pouvoir aider mes enfants/petits enfants pour leur devoir en Allemand
- Je souhaite participer plus dans la vie entrepreneuriale locale.
- Je souhaiterais coacher en Allemand aussi.
- Apprendre l’allemand est un excellent moyen de sortir de ma zone de confort
- …
Ça ne va pas se faire seul. Alors, j’ai commencé à me redonner les moyens de réussir. Un trimestre à la fois en déplaçant l’allemand de la case “maintenance” à “progrès”.
Et vous, sur quels projets souhaitez vous réellement progresser ?
Et comment allez-vous vous donner les moyens ?
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