Le courage d’être détesté : 4 clés pour choisir le bonheur et trouver sa liberté
Dans le livre Le courage d’être détesté , Ichiro Kishimi and Fumitake les auteurs prennent une vue radicale du bonheur.
Ichiro Kishimi est un expert en psychologie Adlérienne.
Il reprend les idées du célèbre Psychologue Alfred Adler et nous les propose dans une version simplifiée.
La théorie du livre.
Être heureux ou malheureux est un choix.
Et la clé du bonheur repose sur deux croyances qu’on peut tous adopter.
Qu’est-ce que les gens malheureux choisissent?
Objectif non-intentionnel : Gagner la validité des autres
C’est souvent un objectif pas décidé, mais subi.
Leurs actions sont guidées par “si je fais cela, ils vont m’aimer.”
Et ils cherchent leur potentiel bonheur dans les yeux des autres.
Le problème de rechercher la validité des autres comme une source de bonheur?
C’est une mission impossible.
On ne peut pas plaire à tout le monde.
Quand on plaît à quelqu’un, on déplaît souvent à un autre.
Et même quand on finit par y arriver, notre bonheur est conditionnel à la pensée de l’autre. Donc pas durable sur le long terme.
On construit sa vie sur le souhait des autres.
Combien de docteurs, d’architectes, d’avocats sont frustrés car ils auraient aimé suivre leur propre voie au lieu de celle de leurs parents.
On percoit la qualité de la relation comme un sacrifice.
Pour qu’ils m’aiment, je dois faire cela. Je ne veux pas les décevoir.
La réussite des autres nous fait de l’ombre.
Quand mon patron félicite mon collègue, je pense que cela me fait de l’ombre.
Pourquoi?
Car je vois l’attention de mon boss, qui est mon énergie à bonheur, orientée vers quelqu’un d’autre.
Quand c’est l’autre qui la boit, il en reste moins pour moi.
Si l’autre ne me reconnaît pas, c’est que je suis incompétent.
On associe notre compétence à la reconnaissance de l’autre.
S’il ne me voit pas, je perds de la valeur.
Les réseaux sociaux nous emprisonnent dans le système de “like” et “vue”.
Même quand on en connaît les rouages.
Je suis un adulte qui comprend (un peu) la psychologie et j’arrive encore à me faire piéger par les “likes” ou “non-likes” que je reçois sur mes messages LinkedIn.
Imaginez-vous ce que cela peut faire pour nos enfants.
Les quatre choses que les gens heureux choisissent et qui font toute la différence
Objectif intentionnel : être utile.
1) Ils choisissent de poursuivre l’objectif intentionnel d’aider les autres sans rien attendre en retour.
2) Bonheur intrinsèque : Ils trouvent leur bonheur dans l’activité elle-même.
Cette notion a beaucoup raisonné avec moi. En tant que coach, vous aidez la personne à trouver sa voie. À retrouver son indépendance de pensée. Un élément que les auteurs appuient comme une composante essentielle du bonheur dans leur deuxième livre ” The Courage to Be Happy”.
Et en même temps, vous apprenez à ne pas être attaché à vos suggestions. Le coaché peut les prendre ou les laisser.
C’est peut-être cela qui m’apporte autant de satisfaction et de sens dans ma nouvelle carrière de coach.
Pour être utile, les auteurs nous rappellent qu’on peut faire plein de choses, mais que le simple fait d’exister est déjà en soi utile pour les gens autour de nous.
3) Vivent dans le présent, tout en poursuivant un objectif dans le futur.
Ils s’appliquent à apprécier la route vers leurs objectifs.
Le moment présent leur apporte le bonheur.
4) Fixe des limites dans leurs relations.
Adler croit en la responsabilité personnelle.
Avec les autres, cela se traduit par.
Ne prenez pas une décision pour les autres.
Ne laissez personne, y compris vos proches, prendre une décision pour vous.
Dans le célèbre livre de Mark Manson, the “The Subtle Art of Not Giving a F*ck”
L’auteur nous propose d’abandonner la croyance que les problèmes doivent être réglés par les personnes qui les créent. Et de la remplacer par “les problèmes doivent être réglés par ceux qui sont affectés par le problème”. Une autre manière de nous responsabiliser.
Conclusion.
Un livre qui nous met devant nos responsabilités.
Qui nous pousse à explorer notre objectif caché “la validation des autres” et le remplacer par un objectif intentionnel “être utile pour les autres”.
Malgré le message direct des auteurs, ils reconnaissent que c’est un travail qui peut prendre du temps.
Alors, autant le commencer maintenant avec ces 3 questions :
Choisissez une émotion/situation négative qui vous pose problème
- Comment est-elle liée à la recherche de validation des autres?
- Imaginez-vous que vous avez réussi à abandonner cette quête de validation des autres, Qu’est ce que vous ressentez, voyez, entendez?
- Quelle est la première chose dans votre pouvoir pour vous libérer de leur approbation?
À bientôt.
Dror
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