J’avais entendu son nom à plusieurs reprises, mais je n’avais encore jamais lu un de ses livres.
De qui je parle ?
Dan Sullivan, un entrepreneur coach qui s’approche des 80 ans.
J’aime les gens qui portent leurs messages par ce qu’ils font. C’est le cas de Dan qui écrit actuellement (avec ses équipes) un petit livre par trimestre. Et il a le projet de le faire sur les 25 prochaines années. Je le trouve fascinant dans sa créativité, sa constance et sa capacité à simplifier les messages.
J’ai lu 8 (petits) livres de Dan Sullivan récemment, et voici 4 idées qui m’ont impactées.
25 ans + 90 jours
Quand on regarde trop loin, sans rien faire, on est un doux rêveur.
Mais quand on regarde loin et on exécute avec intention, on devient un magicien qui crée son propre futur.
C’est le message de Dan qu’il arrive à passer avec beaucoup de clarté en utilisant deux horizons complètement différents à première vue, mais finalement très complémentaires.
Dans une période de 25 ans, on a 100 trimestres. Ça nous donne du temps et nous autorise à voir grand. Qu’on atteigne “l’idéal” ou pas est moins important que sa capacité à nous faire rêver, à nous pousser à entreprendre, à nous énergiser.
- Chaque trimestre représente 1 % de notre vision globale.
- Chaque trimestre est une itération.
- Chaque trimestre est un nouveau départ.
J’utilise la vision longue (le plan de vie, mes objectifs à 10 ans) et le trimestre depuis des années pour réaliser mes rêves. Et je n’ai pas trouvé de méthode plus efficace.
Dan a clarifié encore plus le message et m’a permis d’allonger ma vision de 10 à 25 ans…
Mais aussi, me rappeler que la manière dont je mesure mes progrès peut constamment me satisfaire ou me déprimer (voir son deuxième concept) 👇
Un livre pour creuser : The 25-Year Framework: Your 21st-century entrepreneurial mindset for continually slowing down time while speeding up your progress over a 25-year period
The Gap And The Gain
Une image vaut mille mots. Le schéma ci-dessous nous explique le concept.
Si je reprends les 100 trimestres, à chaque fin de période, j’ai l’option de me mesurer contre l’objectif (trimestre) / l’idéal (25 ans) ou contre le gain.
Et la majorité du temps, l’objectif me déprime:
- Si je l’ai atteint, je pense déjà à l’idéal et à mes prochaines actions sans même savourer ma petite victoire.
- Si je ne l’ai pas atteint, je déprime, commence à me comparer aux autres. J’entre dans un cercle vicieux.
Mais qu’importe où j’en suis par rapport à l’idéal ou à mon trimestre, si je me compare au point de départ, j’ai fait des progrès. Me poser un instant et les lister me procurent de la joie, de la satisfaction et du courage pour attaquer ma prochaine période. Je crée un cycle vertueux.
On a toujours l’opportunité de se concentrer sur le GAIN au lieu du GAP lors de la poursuite de nos rêves, mais aussi dans nos vies de tous les jours.
Où est-ce que je peux mettre plus de gain au lieu de gap dans ma vie ?
Un livre pour creuser :The Gap and the Gain: The High Achievers’ Guide to Happiness, Confidence, and Success
Et si la retraite n’était pas nécessaire ?
Mais Dror qu’est ce qui te prend, je te rappelle que tu t’es construit une vie de FIRE. ( Financial Independence Retire Early)
He oui, c’est vrai.😀
Mais comme je l’ai écrit à plusieurs reprises, la partie FI (indépendance financière) m’a toujours attiré. C’est une forme de liberté cruciale pour moi. La partie (Retire early) ne m’a jamais vraiment convaincu.
Mais Dan a réussi encore (plus) à le clarifier grâce à ces deux concepts.
ABC model
Ce schéma très simple illustre trois types d’activités.
- A = Irritante.
- B = Ok
- C = Fascinante et motivante.
Si vous êtes dans un métier qui vous plaît, dans lequel vous vous créez la possibilité de faire de plus en plus d’activité de type C. Pourquoi arrêter ?
Un livre pour creuser :The ABC Model Breakthrough: Shifting Your Time into Activities That Fascinate and Motivate You
Le deuxième modèle “Qui au lieu de Quoi”
Le concept est dynamique. Chaque trimestre (vous en avez 100 😀) vous pouvez revoir vos activités et vous posez les questions suivantes.
- A = Irritantes : Comment je peux les éliminer ? La technologie peut beaucoup aider.
- B = OK : Au lieu de vous demander comment je peux les faire, demandez-vous qui peut les faire.
Ce que vous trouvez irritant peut paraître intéressant pour quelqu’un d’autre.
J’ai récemment échangé avec une cliente qui est dans le domaine de la création. Elle me racontait que son comptable l’admirait pour ce qu’elle faisait, mais ne se voyait pas une seconde le faire. Et c’est aussi le sentiment de ma cliente. Elle est contente d’avoir trouvé sa comptable, car la partie administrative dans ses affaires l’irrite.
Ce qui est irritant pour vous peut être fascinant pour quelqu’un d’autre.
C’est le sentiment que j’ai avec ma nouvelle carrière de Coach.
Apprendre, écrire, coacher et développer mon business me fascinent. Je me vois le faire sur mes 25 prochaines années et pourquoi pas plus 😀
Un livre pour creuser :Who Not How: The Formula to Achieve Bigger Goals Through Accelerating Teamwork
Avec cette perspective, pourquoi arrêter ?
Je fais ce qui me plaît, avec des gens qui m’intéressent, à l’endroit que je souhaite, et en travaillant quand cela me convient.
Et cerise sur le gâteau pour les fans de FI (Financial Independence), ça me crée une nouvelle forme d’autonomie face aux marchés financiers. Même quand les crises se multiplient (les banques en ce moment), j’ai gagné une nouvelle forme de sérénité. Mon activité est profitable et elle se développe.
La retraite est elle vraiment un objectif pour vous ?
PS: Dès que vous êtes prêt, voici 2 autres façons avec lesquelles je peux vous aider à accélérer votre croissance grâce au coaching :
- Vous êtes un particulier : vous avez un penchant pour l’action. Vous avez réalisé beaucoup de choses. Et pourtant vous voulez plus. Curieux? Apprenez-en davantage ici.
- Vous voulez être coaché sur votre lieu de travail : J’aide les dirigeants qui réussissent à devenir encore meilleurs. Et vous ne me payez que si vous réussissez (oui, je suis sérieux). Curieux? Apprenez-en davantage ici.
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