Secrètement, nous aspirons tous à grandir.
C’est évident quand on observe les enfants. Ils apprennent et se développent constamment.
Lorsque nous ignorons cela, nous ne sommes pas au meilleur de notre forme.
Le travail occupe une grande partie de nos vies. Et changer d’emploi est une excellente occasion d’évoluer.
Mais comment obtenir une promotion ?
J’ai été promu huit fois au cours de ma carrière.
Au début, j’étais attiré par l’argent, puis, c’est la partie apprentissage qui est devenue la plus intéressante. Et en me concentrant dessus, j’ai vu l’argent revenir comme un boomerang.
Comment être promu. Ce que j’ai appris…
Soyez proactif.
Poussez votre chance et prenez vos responsabilités. Quand vous voulez vraiment quelque chose, demandez-le.
J’ai commencé à travailler dans le domaine de la vente. Mon premier job, chasser de “nouveaux clients”.
Au bout d’un an, je voulais entrer dans l’équipe “gestion clients”. Cela semblait plus facile et je pouvais gagner plus. J’ai demandé à mon patron direct.
Devinez quoi ?
Il a essayé de me convaincre de ne pas le faire. Ce n’était pas vraiment dans son intérêt. L’un de ses arguments était :
-Ce n’est pas ma décision, c’est celle du patron régional.
Ce directeur était un homme assez dur. Personne ne voulait vraiment l’affronter. J’ai insisté pour obtenir le rendez-vous.
Le directeur a commencé à m’expliquer toutes les raisons pour lesquelles je pourrais échouer. Il répétait que s’il me donnait ma chance, il voulait que je sois dans le top 10 des commerciaux. Un mélange d’intimidation et de motivation.
Je l’ai interrompu poliment,
– Pourquoi dites-vous toujours les 10 premiers vendeurs, je veux être le premier.
Ce n’était pas de l’arrogance. Il n’y a pas de métiers où les résultats sont aussi liés à l’effort que dans la vente. J’étais convaincu que mes résultats suivraient si j’appliquais la quantité et qualité d’actions nécessaires.
Il m’a confié le poste et, pendant les trois années qui ont suivi, j’ai toujours fait partie des meilleurs vendeurs.
Commencer en pensant à la fin
J’ai encore une carte heuristique que j’ai construite à l’époque (il y a plus de 20 ans).
Nous étions en vacances avec ma petite amie (ma femme aujourd’hui), et pour mon plan de carrière, j’avais l’ambition de devenir directeur général pour un pays du groupe. Je n’en ai jamais fait part à ma hiérarchie. J’étais si loin du but. Mais intérieurement, je m’y préparais.
Je venais du sport et n’avais aucune qualification officielle en affaires. Une partie de mon plan consistait à reprendre mes études.
Le problème : Les écoles de commerces coûtaient cher et je ne pouvais pas m’arrêter de travailler.
Grâce à mes résultats et mon attitude, l’entreprise m’a proposé de diriger une équipe de vendeurs.
Le poste et la rémunération étaient intéressants, mais pour continuer avec mon plan à long terme, j’avais besoin de cette formation. J’ai ajouté cela dans la négociation.
Ils ont finalement accepté. C’était une période chargée, mais passionnante. J’apprenais à très grande vitesse.
Comment obtenir une promotion. Acceptez de perdre
Historique, bons résultats. Ma hiérarchie voulait me garder dans la division commerciale. Mais je savais que je devais élever mon jeu. Lorsqu’un poste s’est ouvert au marketing, j’ai postulé malgré les tentatives de mes supérieurs pour m’en dissuader.
J’ai accepté une baisse de salaire importante. Et là encore, je repartais de zéro. Comme d’habitude, les livres étaient mes meilleurs compagnons. J’ai lu tout ce que j’ai pu sur le marketing, les transitions de carrière, etc.
Sauter et prendre des risques
Au bout de deux ans, un ancien patron avec lequel j’avais déjà travaillé m’a proposé un poste au sein d’une division internationale.
Mon anglais était médiocre. Je n’avais jamais travaillé à l’international et jamais avec un réseau indirect de partenaires. Et si j’échouais ?
J’aime la question “Et si ?” et imaginer le pire scénario.
“Et voici ce que je pensais à l’époque. J’aime ma carrière, mais je sais aussi qu’elle pourrait s’arrêter à tout moment. J’ai beaucoup d’autres passions et un filet de sécurité avec mes investissements. “
J’ai accepté le poste.
Ca a été un accélérateur de carrière.
J’ai appris à maîtriser le commerce en anglais, les relations avec les partenaires, les acquisitions, l’intégration, les différences culturelles. Au bout de trois ans, un cadre m’a proposé de diriger la division internationale. Je me rapprochais de mon objectif.
Je ne suis resté que 18 mois à ce poste. Avant qu’on ne me propose mon premier poste de directeur général à l’étranger.
C’était ça. Ce que j’avais écrit dans ma carte heuristique devenait réalité.
Par la suite, j’ai fusionné plusieurs filiales dans différents pays et pris plus de responsabilités.
L’autoréflexion et le temps.
Rétrospectivement, deux éléments ont joué un rôle déterminant dans mes progrès et pourraient vous aider également.
- Tentez de développez une poche d’excellence dans tout ce que vous faites.
- Agissez comme si vous étiez déjà dans le poste que vous visez.
Le premier point crée de la performance dans ce que vous faites. Cela vous permet de rester sur la voie de l’apprentissage.
Le deuxième vous positionne comme un candidat potentiel pour toute évolution future.
Ha, et peut-être une dernière chose. 😀
Définissez ce que succès veut dire pour vous. Et tentez de garder votre cap. Certaines personnes pourraient avoir des intérêts divergents. C’est pourquoi je crois fermement à l’approche du plan de vie.
Conclusion
Ne soyez pas fixé sur la ligne d’arrivée. Aujourd’hui, il n’y a plus de « plan de carrière linéaire ». Apprenez à être flexible. Concentrez-vous sur la recherche d’amélioration quotidienne, gardez une direction générale, et de nombreuses opportunités s’offriront à vous.
Avoir la fin en tête accélère votre parcours d’apprentissage. Profitez de l’aventure…
Dror
**
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