Ces 7 peurs qui sabotent vos rêves (et comment les surmonter)
On a tous des projets qui nous tiennent à cœur.
Accéder à la C-Suite. Changer de secteur. Lancer notre propre business.
Ils sont là, dans un coin de notre tête.
On y pense dans les embouteillages, on en parle à nos meilleurs amis, on note des idées dans un carnet. Mais on n’ose pas se lancer.
Pourquoi ? Par peur.
La peur de l’inconnu, du jugement, du rejet. La peur de redevenir un débutant, de ne pas être à la hauteur, de manquer de compétences. La peur de se tromper, de ne pas être assez.
Notre petite voix nous chuchote à l’oreille : “Et si tu te plantes ? Que vont en penser tes amis ? Et si ce n’était pas le bon moment?”
Mais le temps passe. Et les regrets s’accumulent.
Le regret de ne pas avoir essayé. Le regret de ne pas avoir osé. Le regret de ne pas avoir vécu la vie qu’on voulait.
Alors, comment on fait pour surmonter ces peurs et se lancer ?
D’abord, on accepte qu’avoir peur, c’est normal.
Tout le monde a peur. Même les plus grands entrepreneurs, les plus grands artistes, les plus grands leaders. La peur, c’est humain.
Ne cherchons plus à la faire disparaître.
Apprenons à nous en servir pour nous lancer.
7 peurs qui sabotent vos rêves, et comment les surmonter :
1/ La peur de l’inconnu.
L’erreur : essayer de tout contrôler, d’avoir des réponses à tout avant de se lancer.
Si tout était sûr, il n’y aurait plus de projets.
Tout ce qui est intéressant comporte des risques. Ça va de pair avec l’opportunité.
Action : Découper le projet en petits bouts. Tenter une expérience pour réduire le risque et avoir du feedback.
J’ai commencé à écrire publiquement sous un pseudo. Je voulais voir si ça me plairait.
Ce qui a débuté comme un simple projet en ligne (blog, newsletter, LinkedIn) est devenu mon principal atout pour me distinguer et développer mon business.
2/ La peur du jugement.
L’erreur : Se poser la question de ce qu’ils vont penser de moi.
La plupart du temps, les gens n’ont pas le temps de penser à vous.
Et s’ils le font, c’est pour se rassurer sur leurs situations.
Action : Remplacer “qu’est-ce qu’ils vont penser de moi ?“ par “qu’est-ce qui est important pour moi ?“.
Prenez 15 minutes et listez toutes les raisons pourquoi ce projet est important pour vous.
On a toujours plus de raisons qu’on ne le pense.
Quand vous rencontrerez les difficultés (et je vous garantis, il y en aura), relisez votre liste.
3/ La peur du rejet.
L’erreur : Comme on vit avec notre tribu. On pense qu’il n’y qu’elle. La réalité, il y a autant de tribus que de passions.
Action : Trouver notre nouvelle tribu. Des gens qui nous soutiennent, qui croient en nous.
Quitter le corporate m’effrayait : perdre 20 ans de liens. En réalité, j’ai gagné : créateurs, coachs, entrepreneurs… Et le corporate, je le sers autrement, par le coaching.
4/ La peur de l’inconfort.
L’erreur : “Je vais être un débutant encore une fois.”
Action : Changer notre vue. Ça commence par changer ce que l’on croit.
‘Plus je suis inconfortable, plus je progresse.’
Maintenant que votre projet est découpé en petites étapes, Commencez par la plus petite étape qui vous met mal à l’aise.
Un livre pour aller plus loin: Rejection Proof by Jia Jiang.
5/ La peur de ne pas être à la hauteur.
L’erreur : Penser qu’il nous faut plus. Un nouveau diplôme, une nouvelle certification pour avoir le droit de commencer.
Action : Lister vos forces, lister ce que vous avez accompli. Commencez avec cela.
Vous aurez largement le temps de compléter avec des certifications sur l’essentiel ensuite.
J’ai commencé mon aventure de coach avant d’avoir passé un diplôme.
En listant mes expériences, j’ai réalisé que j’avais déjà l’équivalent de 3 000 heures de coaching informel, acquises au fil de mon expérience en tant que leader.
J’ai ensuite étudié le coaching en profondeur, et j’ai commencé à répondre aux premières demandes de mes lecteurs.
Ce processus m’a permis de mieux choisir mes formations certifiantes ensuite.
6/ La peur de manquer de compétences.
L’erreur : Vouloir tout, tout de suite, tout seul.
Action : Isoler les 20% qui vont créer les 80% de résultats. Et mettez le paquet dessus, y compris en vous faisant aider.
Chaque fois que j’ai oublié ce concept, j’ai perdu beaucoup de temps.
Un exemple récent : développer mon influence sur LinkedIn.
Un outil crucial pour mon activité.
- 10 ans pour gagner 1 000 abonnés, en utilisant LinkedIn comme un CV.
- 2 ans pour passer de 1 000 à 4 000 abonnés, en essayant de trouver la solution seul.
- 10 semaines, avec un coach, pour atteindre 10 000 abonnés et une méthode pour viser les 50 000 cette année.
Tout s’apprend. Et vous irez plus vite avec de l’aide.
7/ La peur de se tromper.
L’erreur : Se raccrocher à ce qu’ils nous avaient dit.
Ceux qui prédisent que cela ne va pas fonctionner jouent une partie facile.
Action : Ça n’a pas “encore” fonctionné. Mais vous n’avez pas perdu votre temps.
Vous avez gagné en expérience. Un pivot, une nouvelle idée pourrait relancer le projet.
Conclusion
Avoir peur est normal. L’idée n’est pas d’éliminer nos peurs mais d’agir malgré nos peurs.
Certains appellent cela le courage. Nos projets nous donnent l’occasion de le développer.
Se lancer, c’est bien plus qu’essayer de réussir. C’est se développer, grandir, devenir la personne qu’on veut être. C’est vivre pleinement.
N’attendons plus, lançons-nous avec nos peurs.
Et vous, quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui a peur de se lancer ?
À bientôt.
Dror
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