J’ai été promu 8 fois et multiplié mon salaire par 10 dans le corporate.
J’ai dévoilé les principes qui m’ont aidé à réussir, mais pas les erreurs qui m’ont ralenti.
Alors voilà les 7 erreurs qui m’ont ralenti dans ma carrière corporate…
Erreur N°1: Je me suis fait trop de soucis.
Quand je relis mon journal ( 7 ans d’historique).
Je vois combien de cas m’ont tourmenté.
J’ai imaginé dans ma tête les pires scénarios.
Dans 99 % des cas, ils n’ont jamais eu lieu.
Ma leçon.
Ne laissez pas tourner les mauvais scénarios en boucle dans votre tête. Ils vous ralentissent.
Écrivez-les noir sur blanc en imaginant le pire et les options que vous auriez dans ce cas.
Et voila!
Vous êtes passé d’une situation qui vous hante à une option que vous pouvez gérer.
Un lien vers les différents articles qui expliquent comment tirer profit d’un journal
Erreur N°2: Je me suis associé à mon résultat.
Quand j’ai démarré, il ne dépendait (quasiment) que de moi.
Le retour entre effort et résultat était immédiat.
Plus je visitais des prospects, plus je m’améliorais dans la communication, plus je vendais.
En progressant dans ma carrière, je suis devenu un généraliste (Directeur Général, COO).
Le processus pour créer de l’impact est devenu plus long et plus complexe. J’ai appris à lui (le processus) faire confiance.
Dans la durée, il finit par payer. Et les victoires sont encore plus belles.
Mais j’étais mon pire patron. Quand ma slide était rouge, je me sentais rouge.
J’ai mis du temps à me dissocier de mon résultat.
Ma leçon.
On n’est jamais rouge ou vert. On est bien plus que notre résultat.
Erreur N°3: Donner trop de mon temps.
C’est passionnant, excitant, intéressant. J’étais pris dedans.
Trop, parfois.
Et quand on entre dans la zone “trop”, on est toujours déçu.
On pense que la boîte ne nous le rend pas assez bien.
Mais aucune entreprise ne peut nous satisfaire quand on est dans le trop.
D’ailleurs ce n’est pas que vrai dans le coporate.
On n’est pas à l’abri, quand on crée son propre business.
Connaissant mon penchant pour le trop, j’ai réglé le problème (du moins, je pense 😀) dans mon activité de coaching. Je m’impose de travailler 6 heures par jour et m’accorde 10/12 semaines de vacances.
Ce que j’ai appris en le faisant, les contraintes me rendent plus créatif et productif.
Nous avons tout le temps nécessaire pour réaliser nos rêves.
Ma leçon.
Même quand c’est intéressant, se fixer des contraintes.
C’est trois là, sont les plus efficaces et les plus simples que je connaisse.
Erreur N°4: Faire pour les autres (une mauvaise idée).
Au début de ma carrière de leader. Mon impatience ressortait trop.
Je pensais, à tort, que faire pour les autres nous ferait avancer plus vite.
J’ai appris à mes dépends que c’était faux.
Ma leçon.
Mes collaborateurs étaient bourrés de talent.
Si je leur offrais des questions plutôt que des réponses, ils trouvaient des moyens plus créatifs et intéressants que je n’aurais pu le faire.
7 erreurs qui m’ont ralenti dans ma carrière corporate
Illustration de Roberto Ferraro.
Erreur N°5: Mettre trop de tension dans mes échanges.
L’intégrité est une valeur importante pour moi.
Et je l’ai parfois mal utilisé.
Quand je faisais le gros travail de brainstorm avec les équipes et qu’on trouvait une solution satisfaisante à une situation ambiguë.
Je prenais la mission (intégrité) de la faire passer auprès de mon boss et mes pairs.
Mais j’y allais avec une mauvaise vue…
Ils sont trop loin du problème, ils ne peuvent pas beaucoup apporter.
Ma mission, faire passer l’idée de mon équipe.
Ma leçon.
Parce que vous êtes loin d’un problème, vous pouvez le voir de manière différente.
Ce que j’ai appris à faire. Placez mon intégrité à un autre niveau.
Mon message à l’équipe. “On a bien progressé ensemble, laissez-moi faire un round avec mon boss et mes pairs, et voyons comment ils peuvent enrichir notre proposition”. J’étais plus ouvert et nos options devenaient meilleures.
Erreur N°6: Ne pas user assez de mon autorité
Il y a un temps pour l’échange et un temps pour la décision.
Quand on n’arrive pas à se mettre d’accord, et que le temps presse, il nous faut une décision.
J’ai eu, au début, du mal à endosser ce rôle.
Ça m’arrive encore avec mes enfants (mais si vous leur demandez, ils vous diront sûrement le contraire😀)
Ma leçon.
On a jamais 100 % des data pour décider. Si la décision est réversible, il est préférable de trancher rapidement, quitte à ajuster après, plutôt que de faire perdurer.
Erreur N°7: Pas assez clair sur les principes, trop tolérer
J’ai (parfois) toléré des comportements pas en ligne avec les valeurs de l’équipe trop longtemps.
Demander à quelqu’un de partir a toujours été l’une de mes décisions les plus difficiles.
J’aime l’approche d’Alan Mulally (l’ancien président de Ford)
Il plantait le décor sur les valeurs comportementales à respecter dès le départ.
Quand un de ses collaborateurs ne les suivait pas.
Il avait un échange direct avec lui où il lui demandait de décider. Soit tu changes (je t’aide. Je peux te proposer un coach), soit tu décides de partir.
Un excellent podcast où vous pouvez l’entendre dévoiler ses principes de leadership. ( Au passage, Alan a été un des plus grands clients de la méthode Marshall Goldsmith. Il a implémenté pour une grande partie de ses leaders. Il m’a convaincu à lancer mon offre corporate)
Ma leçon.
Plus vos valeurs sont claires, plus vous pouvez aider vos collaborateurs à choisir ( je reste ou je pars).
Et aucune excuse n’est bonne pour faire traîner la situation. Même pas les résultats.
Et pour finir…
Le corporate m’a énormément apporté.
Il m’a offert un environnement avec des défis qui m’ont permis de grandir.
Que ce soit dans un contexte d’entreprise, dans la création d’une boite, dans la poursuite d’une passion, le plus important est de trouver un véhicule qui nous plaise. Une fois à bord, l’idée est de rechercher l’amélioration continue.
En le faisant, on augmente nos chances de trouver du sens et de grandir.
Merci
Dror Allouche
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Question pour vous.
Quelles ont été vos erreurs? Quelles leçons pouvez-vous en tirer?
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Ma découverte de la semaine
Le film FLAMIN’ HOT… Il y a différents chemins pour réussir et celui-là en est un bon exemple.
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Très bonne article et une vue juste des situations.
Merci Stéphane pour ton retour. J’apprécie.