220 km de course à pied sans sommeil : 13 leçons pour booster votre vie et votre business

Ce week-end avec ma femme, on a participé à la course RUNMATE 2024. 

Voilà comment l’organisateur la décrit…

Une course autour du lac Léman empruntant chemins, routes, sentiers. Les coureurs se répartissent 26 relais longs de 4 à 15 km. Pendant qu’un équipier court, les autres se rendent au prochain point relais en van pour l’attendre et l’encourager.

Notre équipe “Fast & Furious Feet” était composée de 7 coureurs pendant la journée et 5 pendant la nuit.

L’équipe au départ.

220 km de course à pied sans sommeil : 13 leçons pour booster votre vie et votre business

 1/ Une recette pour exploser. 

“C’est fun et cool”, c’est dans cet état d’esprit que j’y étais allé l’année dernière pour la première fois. 

Ce que ma femme ne savait pas encore, c’est qu’en plus d’être “fun et cool ”, c’est extrêmement dur. 

Comparé à d’autres courses que nous avons faites, ça a l’air sur papier facile. 

Mais après deux éditions, je trouve cela toujours très difficile. Et je pense avoir trouvé pourquoi. 

Un trio explosif. 

• Être en course pendant plus de 20 heures sans dormir
• Être en mouvement constamment. Quand vous ne courez pas, vous cherchez comment arriver au prochain point relais à temps, encourager vos coéquipiers…
• Faire de gros efforts par à-coups. Courir, s’arrêter quelques heures et recommencer.

Dans quels projets pourriez-vous enlever une de ses composantes pour ne pas exploser ? 

2/ La fatigue physique altère nos capacités mentales

En rentrant à la maison, notre groupe de 6 personnes n’arrivait pas à prendre des décisions simples. 

• On prend le train ou on garde notre voiture de location.
• Quelle est la meilleure solution pour récupérer nos enfants éparpillés chez nos proches. 

Quels mécanismes je peux mettre en place pour reconnaître quand je suis fatigué et éviter de prendre une décision importante ? 

3/ La spécialisation aide. 

Une des complexités dans cette course est d’arriver avec son van à chaque point relais à temps pour faire le changement de coureur. 

Cette année, on avait Jan avec nous. Son job, nous conduire d’un point à l’autre. 

On a été bien plus efficaces que l’année dernière. 

 

Dans quel domaine de mon business, je pourrai créer de la spécialisation en déléguant ou en recrutant ? 

4/ Rien ne sert de partir trop vite. 

” J’ai brûlé mes jambes au premier relais” et une phrase que j’ai beaucoup entendue. 

Si on veut durer, mieux vaut en garder sous le pied. 

5/ Ralentir pour accélérer

Il y a quelques années, j’ai fait “Jungfrau’ un marathon de montagne en Suisse. 

J’avais été surpris de voir que beaucoup de coureurs expérimentés marchaient sportivement plutôt que de courir dans les montées très raides. 

RUNMATE propose beaucoup de dénivelés. À part l’élite qui peut courir vite même quand ça monte très fort. Marcher sportivement dans les montées permet de brûler moins d’énergie tout en étant aussi efficace qu’un coureur moyen qui va tenter de trottiner. 

Où est-ce que je pourrais marcher plutôt que courir dans mon travail tout en étant plus efficace? 

6/ Pourquoi on le fait ? 

Se priver de sommeil, sortir à 3 heures du matin dans le froid pour prendre un relais en montée en plein milieu de la forêt. Certainement pas pour le prix, j’aime bien les cornichons, mais quand même…

Ni même pour la fondue offerte à la fin 

• Pour nous prouver à nous-même qu’on peut faire des choses difficiles
• Pour sortir de notre zone de confort
• Pour mieux apprécier notre lit douillet ensuite, une pratique que les stoïciens appellent “inconfort volontaire” (Voir Un guide pour la bonne vie : L’art ancien de la joie stoïcienne de William B. Irvine)

Chaque défi réalisé m’a laissé après coup un bon souvenir. 

Qu’est-ce que je pourrais faire pour sortir de ma zone de confort ? 

Découvrez mon Guide ressources : Les 11 livres qui ont le plus influencé ma carrière. (Y compris mon préféré de toutes les catégories)

7/ Une motivation pour garder la ligne

Plus je prends de l’âge, plus j’ai du mal à garder mon poids de forme. 

Ce genre de défi m’oblige à aller courir même quand je n’en ai pas envie et m’aide à garder ma ligne. 

Pour me pousser dans mon défi d’apprendre l’allemand cette année, j’ai fixé la première séance de coaching pour un client en allemand début janvier.  

Quel défi pourriez-vous réaliser pour vous aider à aller au bout d’un projet qui vous tient à cœur ?  

8/ Seul ou en équipe ? 

En équipe, toutes les décisions sont plus difficiles, chacun a son avis, ça crée parfois des tensions. 

Mais aucun de nous n’aurait réussi à courir seul 220 km…

“Seul, on va plus vite. Ensemble, on va plus loin”
-Proverbe africain

Où est-ce que je peux créer une équipe, une communauté pour aller plus loin ensemble ? 

9/ Couper en petits morceaux aide

26 relais de 4 à 15 km. Ça paraît plus facile que 220 km. 

1 relais à la fois. Et petit à petit, on fait le tour complet du lac. 

Comment pourrais-je couper mes gros objectifs en petit relais ? 

Ma méthode pour réussir trimestre après trimestre…

10/ Notre passé ne prédit pas notre avenir

L’année dernière, j’avais souffert terriblement dans un relais au milieu de la nuit. 

J’avais été obligé de marcher majoritairement.
Cette année, j’appréhendais ce relais. Mais ayant appris de mes erreurs et changé mon alimentation, il s’est très bien passé.

Florence, mon épouse, a vécu la même expérience. Elle a pris deux années de suite le relais le plus dur. Cette année, elle l’a passé avec brio, alors que l’année dernière, elle est arrivée au bout du rouleau. 

Qu’est-ce que j’ai mis de côté par peur d’échouer ? 

 

11/ La confiance n’exclut pas le contrôle

J’ai suivi un coureur pendant plus d’un kilomètre en descente. Il avait l’air pro. Il courait bien. 

Mais il s’est quand même trompé de direction. On a dû refaire 1 km en montée pour rattraper le parcours. 

Et ce n’est pas de sa faute, mais de la mienne. 

La confiance n’exclut pas le contrôle.

Où est-ce que vous ne devriez pas suivre aveuglément dans votre vie ? 

12/ Je ne suis pas un leader

Florence était notre capitaine sur ces deux dernières années et elle nous a amenés à bon port à chaque fois. 

Elle ne fait pas de grands discours pour motiver les troupes. 

Elle ne prend pas le centre. 

Ce qu’elle fait

• Elle prend les relais les plus durs.
• Elle parcourt la plus grande distance.
• Elle est toujours prête à aider, soutenir, et encourager.
• Elle garde la bonne humeur.

On est tous des leaders à notre manière. 

Où est-ce que je pourrais prendre plus de responsabilités pour aider les autres ? 

13/ On est souvent plus fort qu’on ne le pense

On a tous pensé pendant la course. 

“Je n’en peux plus”. 

Et pourtant, on a tous réussi à prendre le prochain relais. 

Les jambes tétanisées reprennent vie après deux kilomètres de remise en forme. 

Où est-ce que je peux aller plus loin ? 

Conclusion

Pas besoin de faire une course de 220 km pour profiter de cette réflexion. 

Il suffit de se pousser hors de notre zone de confort pour apprendre et grandir. 

Quel est le point qui a le plus raisonné pour vous ? 

À bientôt.
Dror

PS : Dès que vous êtes prêt, voici 2 autres façons dont je peux vous aider à accélérer vos projets importants grâce au coaching :

• Vous êtes ambitieux: vous avez déjà beaucoup accompli. Et vous avez l’intention de continuer. Mais cette fois, vous voulez le faire en profitant des choses importantes de votre vie. Curieux? Cliquez ici.
• Vous dirigez une équipe: vous savez qu’une petite amélioration de votre leadership peut avoir un impact énorme sur les résultats de l’équipe et, par conséquent, sur votre carrière. J’ai été formé et certifié par le premier coach exécutif au monde, Marshall Goldsmith. Je vous accompagne dans votre projet et garantis le résultat. Vous ne me payez que si vous réussissez. Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez-moi et découvrons si nous pouvons travailler ensemble.